À sujet complexe, réponse simple
Tous les communicants ont appris cela : pour réussir sa communication, il faut se mettre à la place du récepteur. Et se poser les questions que celui-ci (client, consommateur, citoyen…) se pose. Et y répondre.
La communication descendante (je suis l’expert ; vous m’écoutez ; à vous de vous adapter) ne marche plus. Ce n’est pas un scoop mais les « sachants » ont tendance à l’oublier. Peut-être parce qu’être clair, ce n’est pas si simple ? Cela suppose de parfaitement maîtriser son sujet, pour être capable de le retranscrire de manière articulée…
« Quand le sujet est complexe, la simplicité est la seule façon de le traiter. » Thomas Jefferson
Nous sommes tous en attente de plus de simplicité dans notre quotidien. Nous voulons comprendre facilement un discours, un écrit. Certaines entreprises l’ont bien intégré et sont en train d’adapter leur communication en ce sens. Discours moins formel, phrases non alambiquées, vocabulaire du quotidien, structure logique… tout cela s’appelle le « langage clair ». Certains Etats, dans le monde anglo-saxon notamment, ont légiféré depuis des années, pour rendre obligatoire le fait de communiquer de façon claire et intelligible les lois, et certains sujets relevant de la sphère publique. Nous en sommes encore loin en France mais il y a du progrès depuis quelques années.
La clarté pour tous
Certains pensent encore que discourir en utilisant syntaxe et sémantique complexes est une façon de montrer son savoir. D’affirmer son statut. De dire « je suis éduqué ». Et par la même, de dire « Vous, non. ». Quelle erreur. Comment ne pas provoquer alors frustration et colère ? La clarté pour tous a pourtant toutes les vertus : être clair, donc mieux compris, suscite naturellement plus d’engagement, d’adhésion, de confiance. À l’ère de la défiance tous azimuts, vous avouerez que s’exprimer clairement, ça tombe sous le sens…
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