Les propositions subordonnées : ennemies de la lisibilité ?

Les pro­po­si­tions subor­don­nées sont ces petits bouts de phrases qui com­mencent sou­vent par qui, à qui, que, à ce que, quoi, dont, , lequel, si, pour­quoi… Elles sont sou­vent bien pra­tiques pour ajou­ter de l’in­for­ma­tion à une phrase, la pré­ci­ser, la com­plé­ter. Pour­tant, quand on veut rendre son texte plus acces­sible, les subor­don­nées ne sont pas for­cé­ment nos meilleures amies.

Pourquoi les propositions subordonnées posent-elles problème ?

Les pro­po­si­tions subor­don­nées servent sou­vent à empi­ler de l’in­for­ma­tion au sein d’une même phrase. Or, quand on écrit en lan­gage clair, on doit tou­jours essayer de s’en tenir à un prin­cipe simple :

Une idée = une phrase

Comment se débarrasser des propositions subordonnées ?

Pour évi­ter les pro­po­si­tions subor­don­nées, deman­dez-vous si toutes les infor­ma­tions doivent obli­ga­toi­re­ment être conte­nues dans une seule phrase. Cer­taines sont faciles à réécrire :

Par exemple :

Cette mai­son que j’ai connue toute ma vie et dans laquelle j’ai gran­di s’ap­prête à être démo­lie.

Peut deve­nir :

J’ai connu cette mai­son toute ma vie et j’y ai gran­di. Mal­heu­reu­se­ment, elle s’apprête à être démo­lie.

Pour d’autres, il fau­dra faire preuve d’un peu d’ingéniosité, par exemple :

Si vous êtes concer­né par ces aides excep­tion­nelles, vous pou­vez adres­ser votre demande à l’adresse sui­vante.

Devien­dra :

Vous êtes concer­né par ces aides excep­tion­nelles ? Vous pou­vez adres­ser votre demande à l’adresse sui­vante.

⚠️ Atten­tion ! 

Cer­taines phrases conte­nant des subor­don­nées ne peuvent pas être réécrites en phrases dis­tinctes parce que la subor­don­née et l’information prin­ci­pale n’ont plus de sens si on les sépare.

Lisible détecte les subordonnées pour vous aider à réécrire vos textes

L’é­di­teur de Lisible sur­ligne les phrases conte­nant des subor­don­nées pour vous aider à rendre vos textes plus acces­sibles. Main­te­nant que vous savez com­ment faire, à vos cla­viers !

Ce texte a été ana­ly­sé par Lisible et a obte­nu un Lisis­core de 75.

Anaïs L