Analyse statistique

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Le détail de l’a­na­lyse pré­sente visuel­le­ment les don­nées géné­rées lors de l’a­na­lyse d’un texte. Cette syn­thèse se pré­sente sous la forme d’un pop-up qui s’af­fiche lors­qu’on clique sur « Ana­lyse sta­tis­tique » sur la page de l’Édi­teur. Vous pou­vez éga­le­ment télé­char­ger cette ana­lyse et la der­nière ver­sion du texte ana­ly­sé en cli­quant sur le bou­ton « Télé­char­ger l’a­na­lyse » qui se trouve sous l’é­di­teur et en bas du pop-up. 

L’a­na­lyse sta­tis­tique se pré­sente sous la forme de gra­phiques et de chiffres. Ceux-ci vous per­mettent de connaître les points forts et les points faibles de votre texte en un coup d’œil.

⚠️ L’ac­cès au détail de l’a­na­lyse est réser­vé aux abon­nés des for­mules Expert et Équipe.

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Tonalité du texte

Lisible vous four­nit une ana­lyse du sen­ti­ment et des émo­tions expri­més dans un texte. Ces don­nées vous per­mettent d’a­dap­ter votre texte et le ton que vous employez lorsque vous vous adres­sez à votre cible.

Ces infor­ma­tions sont loin d’être anec­do­tiques : un texte expri­mant un sen­ti­ment posi­tif aura plus de chances d’être bien accueilli et ain­si, com­pris et accep­té par le lec­teur. Vous aurez plus de chances d’être lu si vous inci­tez à l’action plu­tôt que de par­ler de répres­sion, si vous tour­nez votre infor­ma­tion de manière posi­tive plu­tôt que néga­tive… on pré­fère tous, glo­ba­le­ment, la carotte au bâton, ou le verre à moi­tié plein plu­tôt qu’à moi­tié vide… Une autre manière de soi­gner votre rela­tion avec votre des­ti­na­taire !

Analyse du sentiment

Lisible ana­lyse les sen­ti­ments expri­més par les mots et notam­ment les verbes uti­li­sés dans le texte, phrase par phrase. Si la mesure n’est pas par­faite, elle donne une idée géné­rale de la façon dont le texte est res­sen­ti par le lec­teur. Le texte exprime-t-il un sen­ti­ment posi­tif, neutre, ou néga­tif ? Avec quelle inten­si­té ?

Analyse des émotions

Lisible ana­lyse les émo­tions expri­mées dans chaque phrase. L’algorithme a été entraî­né sur de nom­breux jeux de don­nées, et iden­ti­fie 28 émo­tions dif­fé­rentes. Le nuage de mots-clés vous montre les émo­tions expri­mées de façon pré­pon­dé­rante dans le texte ana­ly­sé. Cela peut vous être utile sur­tout pour ana­ly­ser un long texte et obte­nir une idée objec­tive des émo­tions qui émergent en fonc­tion de la séman­tique uti­li­sée.

Les temps verbaux

Lors de l’a­na­lyse, Lisible détecte les temps que vous avez uti­li­sés. Cela vous per­met de véri­fier la cohé­rence et l’u­ni­té de votre texte.

Par exemple, si vous par­lez d’é­vé­ne­ments qui ont déjà eu lieu, pour­quoi trouve-t-on dans votre texte autant de verbes conju­gués aux temps du futur ?

Ces don­nées peuvent éga­le­ment se révé­ler très utiles lors­qu’on écrit des textes à plu­sieurs. Eh oui ! Nous n’a­vons pas tous les mêmes habi­tudes d’é­cri­ture, et rédi­ger à quatre mains (ou plus) peut se révé­ler périlleux. Ces infor­ma­tions vous per­mettent d’u­ni­for­mi­ser des textes écrits par des rédac­teurs dif­fé­rents, avec des habi­tudes dif­fé­rentes.

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La fréquence des mots

Cette don­née vous per­met de savoir si les mots que vous uti­li­sez sont plu­tôt cou­rants ou rares.

Pour la cal­cu­ler, nous avons construit une base de don­nées de près de 50 000 mots, en nous appuyant notam­ment sur les don­nées de Lexique3, lexique de réfé­rence chez les cher­cheurs en lin­guis­tique. Nous avons revu manuel­le­ment les fré­quences déter­mi­nées par Lexique3 pour bâtir quatre groupes :

  • les mots très fré­quents : avoir, man­ger, eau…
  • les mots fré­quents  : éco­no­mique, détec­tive, nei­ger…
  • les mots rares : aéro­sol, exhaus­tif, sup­pléant…
  • les mots très rares : réci­pien­daire, méphis­to­phé­lique, épi­gramme…

Lors­qu’un mot n’ap­par­tient à aucun de ces groupes, il est auto­ma­ti­que­ment clas­sé dans un cin­quième  : celui des mots incon­nus. Ces mots-là sont sur­li­gnés dans l’in­ter­face.

Comment lire les jauges et les pourcentages ?

Dans les encarts dédiés aux phrases et aux mots, vous trou­ve­rez des jauges et des pour­cen­tages. Ils vous per­mettent de savoir pré­ci­sé­ment quelle pro­por­tion de votre texte est concer­née par un phé­no­mène détec­té par Lisible.

Par exemple, vous ver­rez ce genre de sta­tis­tique dans le bloc qui concerne les phrases :


Cette sta­tis­tique signi­fie que 12 % de vos phrases contiennent au moins deux subor­don­nées.
Pour la cal­cu­ler, nous fai­sons un cal­cul simple : nombre de phrases conte­nant une subor­don­née / nombre de phrases au total x 100.

Nous avons éga­le­ment défi­ni des seuils de pour­cen­tages accep­tables pour chaque variable, en fonc­tion de notre expé­rience et de celle de nos experts lin­guistes.

Le point de cou­leur qui se trouve à côté de la sta­tis­tique vous per­met de savoir si cette variable doit être retra­vaillée en prio­ri­té. Si le point est vert, tout va bien ! S’il est jaune, le résul­tat est accep­table. S’il est rouge, cela signi­fie que vous avez une vraie marge de manoeuvre pour amé­lio­rer la lisi­bi­li­té de votre texte. Vous ne pour­rez pas atteindre 0 % par­tout. Et ce n’est pas le but. Votre objec­tif est sur­tout d’a­voir des points verts sur un maxi­mum de variables, ce qui ren­dra votre texte beau­coup plus acces­sible.

Au-des­sus de ces sta­tis­tiques par variable, vous trou­ve­rez une jauge, comme celle-ci :


Cela signi­fie que 15 % des mots de votre texte sont concer­nés par au moins un pro­blème de lisi­bi­li­té.

⚠️ Le pour­cen­tage qui se trouve dans cette jauge n’est pas une simple addi­tion des pour­cen­tages pré­sents en des­sous de celle-ci. Pour le cal­cu­ler, nous fai­sons l’o­pé­ra­tion sui­vante : nombre de mots concer­nés par au moins 1 variable / nombre de mots au total x 100.
Un mot qui est concer­né par deux variables, comme le mot « recom­man­da­tion », qui est à la fois un mot long et une nomi­na­li­sa­tion, ne sera donc comp­té qu’une seule fois.