La lisibilité ne se réduit pas au choix des mots. Elle articule plusieurs dimensions.
La dimension linguistique : le vocabulaire utilisé, la syntaxe, la longueur des phrases, la complexité grammaticale. Des phrases courtes facilitent la compréhension. Un vocabulaire accessible évite les obstacles inutiles. La voix active clarifie qui fait quoi.
La dimension cognitive : l’organisation des idées, la logique du propos, la hiérarchie de l’information. Un texte bien structuré guide le lecteur. Les titres, les intertitres, les transitions aident à suivre le fil. L’ordre des arguments compte autant que leur formulation.
La dimension visuelle : la typographie, la mise en page, les contrastes, les espaces. Une police lisible, une taille de caractère adaptée, un interlignage suffisant facilitent la lecture. Les paragraphes courts aèrent le texte. Les listes structurent l’information.
La dimension numérique : l’adaptation aux écrans, la navigation, la compatibilité avec les outils d’assistance. Un texte lisible sur ordinateur ne l’est pas forcément sur mobile. Les lecteurs d’écran utilisés par les personnes aveugles nécessitent une structuration HTML rigoureuse.
Ces quatre dimensions se complètent. Négliger l’une d’elles fragilise l’ensemble.